mercredi 23 octobre 2013

LES COMBLES=ESPACE DE VIE


Aménagement d’un espace de vie

VD-COUVERTURE91
Agrandir son espace de vie.
Souvent confondus mais n’étant ni la toiture ni la charpente, les combles ne sont autres que la fraction la plus haute de la maison, l’espace vide qui se trouve entre le plafond et le toit. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, la plupart des maisons selon leur structure et les techniques de leur construction ont des combles petits ou grands, qui peuvent être exploités. Certains combles peuvent être directement aménagés et se définissent comme combles habitable, alors que d’autres doivent être transformés pour être aménageables et sont alors appelés combles perdus.
 Aménnagement ;
   Pour être considérés comme habitables, les combles doivent répondre à 2 conditions.
 °disposer d’une hauyeur minimum de 1,80m sous la charpente, cette hauteur n’ayant pas besoin d’être présente sur toute la surface du plancher mais au moins sur la moitié pour obtenir un aménagement confortable.
 ° avoir une pente de toit supérieure à 30%, souvent le cas des charpentes traditionnelles.
Si tel est le cas, on parlera alors plus d’aménagement que de création des combles même si les travaux peuvent être importants selon la destination de ce nouvel espace. Et pour le percement de simples fenêtres de toit, une déclaration de travaux en Mairie est suffisante.
Les combles dits perdus le sont généralement à cause de la charpente qui est encombrée (charpente à fermette) ou qui ne laisse pas assez de hauteur, mais plusieurs possibilités sont envisageables pour les rendre habitables:
 °la plus simple et la plus économique : la transformation intérieure de la charpente, qui théoriquement ne nécessite sur l’extérieur que la création d’ouvertures
 °plus lourde et plus chère : la surélevation de la hauteur du toit en installant une nouvelle toiture et / ou en rehaussant les murs.
 ° plus complexe et encore plus coûteuse : le décaissement c’est-à-dire l’abaissement du plafond de l’étage ou du rez-de-chaussée selon le cas, en conservant une hauteur suffisante dans les pièces existantes pour gagner le maximum d’espace au dessus.
Vérifier la structure.
Aménager un grenier, en rénovation, n’est pas une action anodine en termes de structure, comme déjàévoqué dans le paragraphe sur les escaliers. Il faut en effet d’abord s’assurer que la structure de la charpente est stable et, si elle est en bois, saine. Pour cela, l’idéal est de demander l’avis d’un spécialiste qui détectera la présence d’insectes ou de champignons (voire, dans les cas plus catastrophiques, de mérule) nécessitant un traitement adéquat. Ensuite, il faut vérifier que le plancher des combles est lui aussi en bon état et, surtout, qu’il est construit de façon suffisamment robuste pour supporter les surcharges du nouvel aménagement.
Les escaliers .
Lorsque les combles sont transformés en pièce de vie, il est bien souvent nécessaire de créer un nouvel escalier pour y accéder, afin de remplacer la trappe, l’échelle de meunier ou le colimaçon étroit et dangereux prévus à l’origine. L’emplacement de cet escalier a une importance capitale. D’abord, il créera un impact en termes d’encombrement de l’espace à l’étage inférieur. Mais il déterminera aussi en grande partie la manière dont sera aménagé l’espace sous toiture. En cas de rénovation, cet escalier se placera avant tout en fonction de la structure existante du bâtiment, car les systèmes de poutres et de murs porteurs qui soutiennent votre maison ne peuvent être perturbés, sous peine de graves désagréments. En cas de nouvelle construction, les choses seront évidemment beaucoup plus aisées puisque l’architecte imaginera immédiatement la coupe du bâtiment dans sa globalité. Un conseil : si vous faites bâtir et que vous envisagez, « dans un avenir plus ou moins lointain », d’aménager le grenier pour y placer une chambre d’enfant par exemple, demandez immédiatement à l’auteur du projet de prévoir un accès digne de ce nomà Vous augmenterez peut-être de quelques milliers d’euros votre budget initial, mais vous gagnerez beaucoup d’argent par la suite !
L’emplacement de l’escalier, une fois cette contrainte structurelle surmontée, dépendra de l’organisation des fonctions désirées et donc du plan. Une volée perpendiculaire au faîte pourra, par exemple, déboucher soit au centre du volume, ce qui créera deux entités à gauche et à droite de l’escalier et donc deux fonctions distinctes ; soit à l’une des extrémités, le long du pignon, ce qui génère une circulation plus importante pour atteindre l’autre bout de l’étage mais aussi un volume plus unitaire. Si l’escalier est parallèle au faîte, il générera soit un grand espace, s’il est collé au mur, soit deux volumes en « frites », s’il est implanté au centre. Dans ce dernier cas, l’aménagement pourrait être plus compliqué car les pièces allongées et peu larges sont assez difficiles à meubler. Attention, si l’escalier longe le mur, parallèle au faîte, il faut s’assurer qu’il y ait une hauteur suffisante (échappée) à l’arrivée pour ne pas se taper la tête au plafond. Pour ce faire, il faudra bien souvent prévoir un escalier quart tournant (les 4 dernières marches sont en colimaçon pour effectuer un virage à 90°) ou un palier et une dernière marche à 90° (voir schémas page précédente).
L’isolation .
Lorsque l’on aménage un grenier, initialement non prévu pour y accueillir une fonction importante, il faut d’abord s’assurer que le lieu est suffisamment isolé . Si ce n’est pas le cas, un renforcement de l’isolation sera nécessaire. Si la toiture est en bon état, on isolera le versant du toit, entre les chevrons. Pour la laine minérale (rouleaux souples ou panneaux semi-rigides), comptez minimum 12 cm d’épaisseur. Attention, vu les nouvelles réglementations liées à la Performance énergétique des bâtiments (PEB) -. Afin d’éviter la condensation, il est impératif de placer un pare- vapeur (feuille plastique, feuille d’aluminium ou autre) du côté intérieur sur toute la surface et sans laisser d’interstices. Les versants pourront alors être parachevés avec des plaques de plâtre par exemple. Il est également possible d’utiliser des isolants synthétiques rigides de type polyuréthane, polystyrèneà Dans ce cas, pour obtenir des valeurs conformes à la PEB, il faudra compter minimum 10 ou 11 cm d’épaisseur, toujours selon les Guichets de l’énergie. À noter : ce type de panneaux convient uniquement lorsque l’on a des distances régulières entre les chevrons. Dans ce cas, le pare-vapeur n’est pas nécessaire, mais vous pouvez coller des bandes d’étanchéité ou injecter de la mousse isolante entre les joints des panneaux ou éléments de charpente .
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Il existe par ailleurs une alternative à l’isolation classique sous toiture : l’isolation par l’extérieur de la toiture inclinée.. Le produit est insensible à la condensation et facile d’installation, même dans le cas de distances inégales entre les chevrons. En cas de rénovation, cette technique permet également de conserver intacte l’apparence intérieure existante
Budjet .
Mais quelle que soit la solution retenue, il y a création de surface habitable donc nécessité d’obtention d’un permis de construire.
Concernant les prix, ils varient généralement entre 600 et 1200 euros par m2 en fonction du type de travaux à réaliser, sans compter certains éléments très influents comme l’escalier et le type d’ouverture des combles, habitables ou perdus, est actuellement en fort développement pour gagner de l’espace, mais il est néanmoins recommandé de faire appel des spécialites  pour réaliser un diagnostic et évaluer le projet avant tous travaux.

L’appel à un spécialiste est nécessaire,les conseils de vd-couverture91 vous aiderons dans vos choix site web http://www.vd-couverture91.fr 

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